Trois premiers mois de l’année 2012 beaux et anormalement
secs, et retour de bâton en avril et début mai : c’est vrai en Bretagne,
mais aussi en Galice. Il pleut beaucoup et les coups de vent se succèdent. Heureusement,
notre nouvelle ancre tient bien, et notre éolienne nous fournit sans problème
en électricité !
Nous avons donc mouillé pendant trois jours à Laxe, un port
de pêche actif dont la digue protège aussi quelques plaisanciers de passage.
Une petite station balnéaire aussi, mais à cette époque cela ne se voit
pas ! La région est magnifique : longues plages de sable blond,
versants de granit ornés du jaune violent des ajoncs et des genêts et du rose
des bruyères et de toutes sortes de fleurs, collines boisées : pins,
eucalyptus, avec des arums, marais animés d’oiseaux variés… Nous décidons de
louer un taxi pour aller à Camelle, petit port de pêche que nous n’oserons pas
visiter avec notre bateau mais où nous mangeons un poisson délicieux dans un
petit restaurant. Mais il nous a fallu braver la pluie pour en profiter !
Et pas seulement la pluie : un des chemins du douanier que nous avons
emprunté s’était transformé en mare de 5 à 40 cm d’eau sur des dizaines
de mètres. Pas moyen de marcher à côté, le chemin étant bordé de murets au
milieu d’une lande plutôt agressive : c’est donc pieds nus que nos avons
progressé !
Heureusement, les spécialités locales sont là pour nous
réconforter : les poissons grillés, le poulpe bouilli et servi avec de
l’huile et du piment, les calmars à l’ail… et le vin blanc local.
Les habitants sont accueillants, souriants et prêts à nous
aider, mais… ils parlent espagnol (et pas nous) : c’est la première fois
que nous naviguons à l’étranger sans pouvoir communiquer autant que nous le
souhaiterions : pas toujours facile ! Heureusement, nous trouvons un
plaisancier britannique à Camariñas avec qui nous pouvons tailler une petite
bavette…en anglais.
Jeudi 10 mai, la météo que nous prenons sur Internet au
cybercafé du village nous annonce une accalmie au niveau du vent. La mer sera
assez grosse, mais ira en diminuant dans l’après-midi : nous levons
l’ancre vers 13 h, et après une navigation musclée de 5 heures contre vent et
houle, nous arrivons à la petite marina de Camariñas, installée à côté du port
de pêche.
Aspects techniques
Laxe : excellente tenue des fonds de sable et vase. Le vent
du sud descend en rafale des collines environnantes. Nous avons enregistré des
vents de 28 à 30 kt au mouillage. Ne pas hésiter à mettre de la chaine. Ciber
café à proximité pour la météo. Eau à la criée.
Camariñas : petite marina très accueillante mais mal
protégée des vents de secteur nord-est.12€ la nuit avec eau, électricité et douche.
Bonne continuation,les voileux!
RépondreSupprimerMerci de ce partage!
Blue Velvet