Heureusement, ma sœur m’avait
apporté un minuscule brin de muguet de son jardin 3 jours avant le
1° mai, car le 1° mai, nous étions occupés par ailleurs :
c’était le grand jour ! La météo prévoyait une fenêtre
favorable pour notre traversée. Patrick décida de prolonger ses
congés pour nous accompagner et réussit à changer son billet de
retour en avion de La-Corogne pour un prix acceptable, mais Frank dût
reprendre le chemin du boulot…
beurk... |
Une petite erreur de jugement : le
premier mai étant férié (mais, oui !), les magasins sont
fermés : les achats d’alimentation fraîche ont été
rapides ; le temps de fermer la maison nous quittions Port la
Forêt vers 11h. Les coups de vent précédents avaient laissé
quelques traces et la mer était bien agitée, houle croisée et
vagues de directions diverses et indéterminées nous ont quelque peu
barbouillés pendant une bonne journée, malgré les patches anti mal
de mer. Daniel a été carrément malade… En revanche, le vent est
resté maniable et bien orienté… tant qu’il a soufflé :
pas de près ni de vent arrière, et donc de bonnes moyennes. Il y a
eu aussi quelques accalmies et donc besoin du moteur. Beaucoup de
soleil, une première nuit étoilée, mais agitée et une seconde
nuit noire comme un four mais plus calme. Peu de bateaux croisés,
mais de nombreux animaux : les marsouins n’étaient jamais
très loin, et quelques heures avant l’arrivée, ce sont des
dauphins qui nous ont accompagnés ! Et une hirondelle epuisee nous a rejoints pour la 2eme partie du voyage.
Pour autant, nous n’avons pas
délaissé l’actualité française, et mercredi 2 mai à 21 heures,
nous étions à l’écoute sur France Inter en ondes longues du
dernier débat pour les présidentielles !
Le long des cotes espagnoles |
La pluie ne nous a rattrapés que
lorsque nous longions les côtes espagnoles, mais ce fut pour de bon,
accompagnée de changements d’orientation du vent non annoncés qui
ont considérablement retardé notre arrivée (nous étions à ce
moment un peu impatients !). Nous apercevions les côtes
espagnoles dès 8h00 du matin le jeudi 3 mai, mais c’est à la
tombée de la nuit que nous nous sommes amarrés dans la marina de La
Corogne (Marina Coruña). Un véritable « pot au noir »
avec des orages de grêle accompagnés de fortes rafales suivis par
des périodes d’accalmie nous a vraiment retardé dans les 50
derniers miles…
Les parents seraient bien allés se
coucher, mais Patrick tenait à profiter de ses quelques jours de
congés supplémentaires : dès que nous avons trouvé le
gardien de la marina qui nous a remis la carte d’accès au ponton
qui accueillait PikouRous, nous avons pris sous la pluie la direction
du centre ville pour un excellent repas… bien mérité !
Bilan
Durée de la traversée : 59 h
Miles parcourus : 378 Nm
Moteur 20h dont la majeure partie le
long des côtes espagnoles
me réjouis de vous lire plus loin... Blue Velvet
RépondreSupprimerEt le nombre de repas rendus ?
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