samedi 26 mai 2012

Cies

Nous quittons Combarro le lundi 21 mai avec 15 kilos de linge lavé et plié de frais… Et c’est au moment de partir que nous découvrons que le permanent du port est un Sénégalais, qui ne demande qu’à parler français. Visiblement parler de la France, c’est déjà parler du pays pour lui, et comme en plus nous sommes allés au Sénégal : c’est un plaisir pour lui. Même si notre visite là-bas date un peu : quelque 30 ans… Et comme nous avons aussi besoin de parler français, nous regrettons tous les trois de n’avoir pas fait causette plus tôt ! Notre Sénégalais largue donc nos amarres avec regret, et sous la pluie, nous nous acheminons vers notre mouillage, 10 nautiques plus loin. Le vent est faible, et évidemment… de face. Mais ce n’est pas important : un banc de dauphins vient nous voir ! Aussitôt, nous oublions la pluie et le vent contraire pour les admirer : ils ne sont pas nombreux, mais ce sont de belles bêtes ! Certainement plus de 4 mètres de long, nageant élégamment, presque majestueusement en nous montrant l’arrondi de leur dos.
Quelques minutes avec nous, et les voilà partis ailleurs : nous supposons que notre faible vitesse ne nous rend pas très intéressants comme compagnons de jeu….
Toujours sous la pluie nous prenons un corps-mort devant la petite marina de Beluso, corps-mort qui n’a visiblement pas été utilisé depuis l’été dernier compte tenu des herbes qui y sont attachées… Nous craignons en effet de crocher un filin si nous ajoutons notre ancre aux mouillages en place. De plus, un pêcheur a tendu son filet à l’intérieur du mouillage, ce que l’on constatera le lendemain au réveil.
Beluso
Après une nuit tranquille, nous nous réveillons sous le soleil. Le temps d’une promenade sur le sentier côtier (très sympa) et un petit vent favorable s’est levé : nous voilà partis pour les îles Cies, que tout le monde nous a recommandées.
Ces quelques îles « ferment » la baie de Vigo et y cassent la grande houle de l’Ouest. Les Espagnols en ont fait un espace protégé, et c’est un vrai petit paradis, à quelques nautiques de Vigo, une ville de 200 000 habitants : impressionnant ! De nombreuses zones sont interdites d’accès, mais des chemins, bien entretenus, nous permettent d’avoir des points de vue sur l’ensemble de l’archipel. Des collines boisées, des plages de sable fin (et plein de coquillages) ; à cette époque de l’année, l’île est quasi-déserte : 2 ou 3 voiliers au mouillage et une ou deux classes de mer. Seule interrogation : l’archipel est une réserve d’oiseaux, or nous voyons surtout des goélands en train de couver. 
Les oiseaux protégés seraient-ils uniquement des goélands ??
Les îles Cies
Le soleil se montre généreux, et Danièle prend son premier bain de mer de l’année !

Au mouillage, nous voyons un autre voilier français «Fleur de sel» s’ancrer. Un échange de salutations avec Jean Louis et Maryse, nous permet de vérifier que nous avons un ami commun : Henri, qui nous avait signalé que nous naviguerions dans la même zone. Sympathique rencontre, et rencontre à suivre puisque cet équipage se rendra aussi aux Açores cet été ! Rendez vous donc aux alentours du 25 juin à Santa Maria...

3 commentaires:

  1. Salut les Marins !
    Vous rencontrez donc des "connaissances" au loin ...
    Pour nous aussi, c'est maintenant "soleil" ... mais ni mer ni bateau ... le boulot !!!
    Bises et bonne continuation ...
    Bonjour aux dauphins, la prochaine fois que vous en verrez ..
    Ttie

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  2. Salut Mp
    Nous sommes à baigna et nous sommes en partie au soleil seulement mais les Galiciens sont très sympas
    À+
    Daniel

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  3. Je viens de regarder la carte ... COOL, cette amélioration pour les "nuls" en géographie.
    Pour nous, c'est plein soleil ... Il faut même laisser les volets un peu baissés ... Égoïstement, nous allons le garder ce soleil que nous avons tant attendu ...
    Bises,
    MPS

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