dimanche 20 mai 2012

Combarro

Vendredi 18 mai, nous décidons de visiter la ria plus au Sud : celle de Pontevedra. Certes, plus elles sont situées au Sud, plus les rias sont urbanisées, et nous avions envisagé de passer directement à la suivante, celle de Vigo. Mais nous savons maintenant que notre fils aîné, Pierre, ne nous rejoindra à Lisbonne pour la traversée vers les Açores que le 16 juin : nous avons tout notre temps.
Grand soleil, mais petit vent, nous nous extrayons de notre mouillage parmi les hauts fonds avec précaution, avant d’emprunter au moteur le chenal de sortie de la ria, face au vent et entre les viveros. Puis une navigation tranquille, au portant pour rejoindre la ria de Pontevedra : cool ! Sur la fin, Daniel pêche même un (minuscule) maquereau…
Nous nous approchons de notre « mouillage » : c’est une marina qui s’offre à nous à Combarro ! Après consultation de l’ensemble de notre documentation, 3 documents sur les 4 que nous possédons ne sont pas à jour : le guide IMRAY, la carte CMAP et la documentation sur les marinas que nous a remise un office du tourisme galicien. Seule la carte NAVIONIXS qui fonctionne avec l’IPAD « sait » que la marina existe. Très confortable, d’ailleurs. Et Combarro, outre ses attraits touristiques est une escale bien agréable : supermarché à proximité du port, laverie… Évidemment nous arrivons un vendredi soir… Pas moyen de récupérer notre linge propre avant lundi, mais après 3 semaines de navigation, nous avons besoin d’une grande lessive : nous y passerons le week-end et profiterons des environs pendant qu’elle se fera !
Les Horreos de Combarro
Nous aurions eu tort de renoncer à cette visite: Pontevedra que nous rejoignons en bus est une ville au centre ancien magnifique ; Combarro, un ancien village de pêcheurs jonché de calvaires et de horreos est exceptionnel ; et les collines locales toujours couvertes d’eucalyptus (dont l’odeur s’intensifie), de genêt et d’ajoncs...
Et cette visite nous donne l’occasion de tester le téléphone arabe local… Nous étions partis prendre notre bus à 15h30 sur les indications vagues de la capitainerie (parce que le syndicat d’initiatives, le croirez-vous, est fermé « hors saison »), à un emplacement qui nous avait été désigné sur le plan de ville. Arrivés à cet endroit, aucun marquage : nous continuons et entrons dans un bar pour nous faire confirmer le lieu (avec les mains, comme d’habitude). Très gentiment, les clients nous redirigent vers une maison jaune. Nous y patientons 5 minutes, quand un couple passant par là nous demande de le suivre sur 20 mètres : l’arrêt de bus se trouve là (toujours pas la moindre indication). Nous y patientons une dizaine de minutes : cette fois-ci, c’est une voiture qui s’approche de nous, vitre baissée de notre côté pour nous montrer un smart phone qui affiche les horaires des bus pour Pontevedra : en s’excusant, les occupants de la voiture nous expliquent que le bus ne passera que dans une heure… Même quand nous croyons passer inaperçus…
Cette escale nous permet aussi de croiser deux autres RM 10,50 : l’un appartient à un propriétaire local et l’autre à un équipage que nous connaissons déjà (Blueberry), qui remontre de Vigo à La Corogne (rassembler 3 bateaux sur les 112 qui ont été construits dans ce petit port en Galice nous paraît surprenant) ! Nous croisons aussi la route d’un voilier danois, et de ses 3 gaillards de navigateurs : le pont supporte au moins une dizaine de bidons de 20 litres de gas-oil, et ils nous expliquent avec jovialité qu’ils arrivent en direct de Split en Croatie et repartent pour un trajet direct jusqu’à Oslo : 2 fois 2 semaines… Pas forcément des adeptes convaincus de la navigation à la voile, mais certainement très efficaces dans leurs déplacements !

6 commentaires:

  1. Salut à vous Navigateurs,
    Ravie de découvrir LE blog de cette année ... J'ai raté un épisode, je pense ...
    J'ai donc de la lecture ...
    Bon vent d'ici là,
    Bises,
    MPS

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  2. Salut Marie Pierre
    On te laisse expliquer à ton père comment ça marche. je lui ai même mis une carte pour qu'il puisse nous suivre.
    A+
    Daniel

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  3. Salut à vous, les navigateurs ...
    J' ADORE la carte ... je n'aurai pas à ouvrir l'Atlas et la punaiser vos positions successives.
    O.K. pour la mission "mettre au point" le côté Sud de la France.
    Bises à tous les deux !!!
    MPS

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    1. Accepter une mission, c'est bien ! La réussir, encore mieux... Toujours pas de nouvelle en direct des SAMMUT aînés (je n'ai pas dit anciens)...
      Bisous de Baïona. Nous mettrons peut-être le cap sur le Portugal demain, mais les vents sont très faibles.

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  4. Virginie and co23 mai 2012 à 22:24

    Ola les marins ! je ne sais pas quelles sont vos possibilités à bord, mais les futurs marins parisiens réclament des films :-) D'ailleurs Noah aimerait savoir pourquoi Tonton ne pilote pas son bateau ... et j'avoue que j'ai bien du mal à lui expliquer comment ça marche ! Il faudra que l'on vienne voir ça de plus près... En tous cas, moi je trouve la carte bien sympa et aurais bien gouté les calmars à l'ail et le petit vin blanc qui allait avec au début de votre voyage ! a bientôt pour la suite et je vous souhaite plein de choses (vent & soleil ???)

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    1. Pour les futurs marins : un bateau, cela se barre ! D'ailleurs, on le manœuvre en tirant ou en poussant sur la "barre". Et nous acceptons les novices (sages) à bord, que ce soit aux Açores ou en Bretagne. Question film, nous allons essayer, avec notre nouvel IPad, mais n'avons aucune pré-disposition. Quant à faire passer des Mbits sur Internet... Pour leur mère : aujourd'hui, c'était poulpe, potée locale et ... petit vin blanc !

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