mardi 26 juin 2012

Santa Maria

Ce n’est pas que l’île de Santa Maria soit immense, mais ses 17 km de long sont parsemés de plusieurs sommets au-dessus de 200 m, et couronnés par le Pico Alto à 590 m. Autant dire que le vélo n’est pas adapté pour la visiter. La marche à pied ne nous convient pas non plus : il fait trop chaud, et trop humide pour nous et nous sommes encore sous le coup de la traversée. Reste une location de voiture ou de vélomoteur : nous sommes 3 et choisissons la voiture.
Dans le "désert rouge des Açores"
Nous découvrons ainsi samedi et dimanche un résumé de climatologie et d’hydrologie, de la mer à la montagne, du soleil au nuage en quelques kilomètres ! Une base sédimentaire et une activité volcanique créent des paysages variés. L’eau coule abondamment. 
La cascade de Maia
L’homme en a profité pour installer agriculture et élevage et plusieurs villages typiques. La vigne est, comme dans le Douro installée sur des coteaux escarpés. 
Les vignes en terrasses
Quelques plages avec du sable mi-clair et mi-sombre ; mais surtout 3 piscines « naturelles » : des bassins créés par des roches volcaniques protégeant un morceau de côte, et aménagés pour une baignade en toute sécurité, dans une eau renouvelée à chaque marée : super ! 3 jours, 3 bains !
Piscine "naturelle"
Le Pico Alto reste enturbanné dans ses nuages ; il paraît que la vue de là-haut est extraordinaire, mais pas en ce moment ! Mais l’île présente d’autres belvédères très intéressants.
Dans le port, l’activité est intense. Une nouvelle digue a été aménagée pour protéger une marina flambant neuve, mais elle reste proche de l’activité de pêche. Si le week-end est resté calme, dès dimanche soir les marins pêcheurs s’activent et lundi après-midi nous assistons au débarquement d’au moins 80 thons germons d’une grosse barque d’une quinzaine de long « armée » de canes à pêche genre bambou !!! Même barque, même opération mardi matin…
Les bateaux de plaisance sont peu nombreux : un Suisse qui a abîmé son bateau pendant la traversée des Canaries et attend des pièces, un Français qui s’est abîmé la jambe en arrivant et attend l’autorisation du médecin local pour la réutiliser, et bientôt deux bateaux allemands en provenance des Canaries. Plusieurs des équipages vivent à l’année sur leur bateau et se sont déjà rencontrés, sous d’autres cieux…
Le village est tout étiré autour de deux artères, en pente, évidemment au-dessus du port.
Bref, l’île est agréable et très peu touristique. Le seul défaut pour un plaisancier : sans mode de locomotion automobile, il est vite confiné au port.
La caldeira de San Lourancao
Lundi au petit matin, nous amenons Pierre à l’aéroport. Quelques courses, un bain et nous rendons la voiture. Maintenant le programme est tracé : repos et remise en état du bateau !

2 commentaires:

  1. Salut les Marins !
    Ce coup-ci, je vous plains ... trop chaud et trois bains en trois jours ... Ici, une petite éclaircie mais il fait déjà très lourd et le ciel en est blanc ...
    N'oubliez pas que certains TRAVAILLENT ...
    Bon courage à Pierre pour le retour sur la terre ferme et le boulot ... après avoir effectué sa mission "patates" ???
    Bises,
    MPS

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  2. Merci les Daniel's, pour ces photos et votre commentaire.
    Bon vagabondage dans les îles et gonflez vos voiles intérieures de vent, de soleil et de large afin de nous les redistriburer au fil de votre blog et des rencontres!
    Voileusement et jalousement vôtre,
    Blue Velvet

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