jeudi 14 juin 2012

Peniche

Dimanche 10 juin, le vent était effectivement favorable mais un tantinet faible. En revanche, la mer… Une fois n’est pas coutume : c’est Danièle et non Daniel qui a été malade ! A part cela, une étape de près de 60 miles sans difficulté majeure. Les casiers et filets de pêcheurs sont toujours très nombreux : il faut cependant maintenir l’attention. Et deux visites agréables : une perruche blanche et bleue qui se joint à nous pour deux heures de bateau-stop, et un banc de marsouins qui ne fait que passer !
Elle est jolie, non ?
La marina de Peniche n’offre aux visiteurs que quelques places le long d’un ponton, et les marins pêcheurs du port d’en face n’hésite pas en sortant à grande vitesse à créer des vagues qui les secouent (même à 4 heures du matin : ils travaillent, eux !). Les sanitaires sont réduits au minimum, mais l’ambiance est familiale et sympathique. Autant d’ailleurs avec les Portugais qui nous accueillent qu’avec les équipages des autres voiliers qui se dirigent vers le Sud : les ports sont si peu nombreux le long de la côte que nos rencontrons toujours les mêmes ! Les liens se créent…
Après une nuit réparatrice, nous louons des vélos : la Pointe au Sud de laquelle Peniche est blotti est superbe. Les longues plages de sable se sont interrompues pour faire place à quelques falaises (modestes, mais dont la roche est tourmentée : les petites criques, grottes, points de vue se succèdent). Nous visitons aussi plus au Sud le village de Baleal qui était autrefois établi sur une île, avant qu’un isthme de sable le relie à la côte : de belles plages, fréquentées par les surfeurs et un village mignon car les touristes ne sont pas encore arrivés en masse !
Le fort de Peniche
La météo s’annonce bien agitée mardi 12 juin : cela nous donne l’occasion d’aller jusqu’à la forteresse de XVI° siècle qui veille sur la marina. Son histoire est tourmentée et nous permet de réviser le peu que nous savions sur Salazar qui l’a utilisée comme prison politique jusqu’en 1974. La ville ancienne située à ses pieds est donc toute proche et ses restaurateurs se targuent de proposer le meilleur choix de poisson : nous en profitons !
Le compte à rebours pour récupérer notre fils Pierre à l’aéroport de Lisbonne est entamé : nous nous occupons aussi de faire les pleins, la lessive...
Mardi soir, le responsable de la marina nous transmet les infos météo de son site préféré : des rafales à 40 nœuds y sont prévues : pas bon ! Mais les autres sites, dont celui de Météo-France sont plus optimistes : nous décidons de partir le lendemain de bonne heure car l’étape pourrait être longue.

1 commentaire:

  1. Il n'y a pas de limite pour le bateau stop :D Humain ou perruche meme combat!

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