vendredi 15 juin 2012

Lisbonne sous le soleil

Mercredi 13 juin, nous quittons Peniche avant 8 heures avec deux autres voiliers français. Le vent est inférieur à 20 nœuds (pas bon le site du responsable de la marina de Peniche), et portant. La houle est importante, mais la mer est ordonnée et il fait grand soleil. Nous décidons de ne pas monter la grand voile, qui dans ces conditions n’apporte pas grand-chose et impose le risque d’un empannage : la baume traverserait alors le bateau avec violence, emportant ce qui se trouverait sur son passage. Les conversations de pontons nous avons d’ailleurs signalé qu’un membre d’équipage d’un RM ou d’un Randonneur 1200 aurait été rapatrié la semaine précédente, blessé à la tête dans ces conditions ???
Et comme nous sommes bien vent arrière, nous utilisons les deux voiles d’avant, génois tangonné et trinquette en ciseaux [j’entends déjà certains me dire que les termes sont trop techniques : nous avons tourné un petit film avec l’IPaD et dès que nous saurons le mettre en ligne, nous vous montrerons]. Dans l’après-midi, lorsque le vent augmentera nous dépasserons ainsi les 7,5 nœuds ! C’est la première fois que nous adoptons cette configuration et, ma foi, elle nous plaît bien.
Vers 15h30 nous entrons dans la baie de Lisbonne, et le vent force (pointes à 29 nœuds) : sous trinquette seule, nous sommes à 6 ou 7 nœuds, et c’est très confortable. L’estuaire du Tage est immense. Il y a du spectacle sur les rives (urbanisées) et sur la mer. Nous laissons ainsi la priorité à un ferry de 330 mètres… Et nous apercevons le pont du 24 avril, orgueil de Salazar qui traverse le Tage en nous offrant un tirant d’air de 70 mètres, la Torre de Belem du XVI° siècle…
Le pont du 25 avril
Vers 19 heures, nous nous amarrons à la Doca de Alcantara, la marina la plus proche du centre ville de Lisbonne, heureux mais fatigués.
Le décor est « spécial » : à un en mile amont du pont en métal (quelque peu bruyant), dans un dock reconverti en marina (au moins partiellement : des grues chargent des porte-containers à 100 mètres), près d’entrepôts reconvertis (par exemple en boîte de nuit, qui boum-boume jusqu’à pas d’heure le matin), entre le fleuve et les voies de train, de tram, de bus… Mais, en centre ville et tout près des transports : alors, on s’y fait ! « On » est même content ! Et puis on retrouve des équipages connus, on bavarde… Un couple de navigateurs portugais qui nous avaient hurlé les résultats du match de foot Portugal – Allemagne en cours de jeu alors que nous les dépassions sur la rivière s’amarre juste à côté de nous et nous propose bière et vin locaux en nous prodiguant des conseils pour la visite de la ville.
Il nous reste 3 jours pour visiter la ville, accueillir Pierre et préparer le bateau, car si les prévisions météo se confirment, nous pourrons partir dès dimanche.
Pas de photo de Lisbonne : nous ne serons pas à la hauteur de ce que vous trouverez sur le net (et l’appareil est lourd). Mais ce que nous avons vu jeudi et vendredi nous a enchanté, et avant tout le monastère de Jeronimo. Nous ne vous en dirons pas plus, seulement que du 8° siècle avant JC à aujourd’hui, des Phéniciens aux Français de Napoléon, des tremblements de Terre au fado… il y a à faire !

1 commentaire:

  1. Salut les Marins !
    Alors, revoilà la trinquette .. je me disais aussi ...
    Pour une vidéo sur le blog, n'attendez pas d'aide de ma part ...
    Bienvenue à Pierre ... alors ... à la nage, en parachute ou à partir d'un ponton ???
    Ici, ça caille toujours et la pluie mouille toujours ...
    Mais ni houle ni vent fort ...
    Bises,
    MPS

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