mardi 5 juin 2012

Aveiro


Lever 5h45 lundi 4 juin, pour un départ ¼ d’heure plus tard. Le vent n’est pas levé, la mer est calme : petit déjeuner et toilettes se feront en route. Les couleurs sont magnifiques au lever du jour, et même les buildings du bord de mer sont beaux ! Calme, soleil et légère houle vers 9h00 quand nous passons au large du port de Lexioès où quelques cargos sont mouillés en attente. A midi, nous pouvons enfin couper le moteur. Car le vent s’est levé : pas violent, mais suffisant. Nous montons même le spi jusqu’à l’entrée de la ria d’Aveiro. Il est temps d’arriver : le vent est déjà en train de tomber…
Pikourous dans un cadre idyllique...
L’entrée de la ria permet l’accès de l’eau de mer à une lagune qui s’étend sur 50 km, et les coefficients de marée sont de 100 en ce moment : autant dire que les courants peuvent atteindre près de 8 nœuds, surtout au reflux (marée descendante). Mais nous nous présentons au bon moment… Le courant, d’environ 3 nœuds nous pousse vers le mouillage que nous avons choisi. Le plus difficile à maîtriser au final ce sont les dizaines de petites embarcations qui descendent à fond vers l’estuaire, puis coupent leur moteur et se laissent dériver vers l’amont en pêchant !

Un sacré pêcheur
Nous nous ancrons devant São Jacinto, un village bâti autour d’un camp militaire. Nous débarquons en annexe sur un ponton envahi de pêcheurs à la ligne : c’est une frénésie et tout le monde pêche de petits poissons appelés carapaus qui, nous explique t’on, se cuisinent en friture avec de la tomate. Qu’à cela ne tienne, nous allons dans la boutique voisine acheter les hameçons adaptés : pourquoi pas nous ? Le village est encore une surprise : maisons modernes de type casernement américain, tout au cordeau…
Carapaus
 Et la soirée permet à Daniel de pêcher : carapaus, petites sardines et même un calamar !

Mardi 5 juin nous permet de visiter la ville d’Aveiro que nous atteignons après quelques minutes de ferry et ¼ heure de bus. Nous continuons à être surpris par le Portugal : autant la côte devant Povoa de Varzim était bâtie, autant celle qui entoure la ria d’Aveiro est déserte. Nous n’imaginions donc pas la densité des villes que la ria pouvait accueillir. En fait, la lagune est séparée de la mer par une dune qui fait donc quelques dizaines de kilomètres et qui est protégée. Les constructions se font donc à l’intérieur. La ria est fortement industrialisée, et d’importants cargos empruntent la passe que nous avons prise.
Mais le paysage est plat et ne ressemble plus du tout à celui de la région de Porto. La ville d’Aveiro est magnifique, entre une Venise ensoleillée au bord de ses canaux que nous visitons dans les bateaux locaux, les moliceiros, une ville internationale moderne, un quartier arts déco de Paris…
Venise au Portugal

La spécialité pâtissière locale : les ovos moles (à prononcer avch molch), à base de jaunes d’œufs et de sucre… 60 jaunes pour 1 kg de sucre d’après le guide du routard… Pour un régime sans gluten, c’est parfait ! De même que le pain de maïs, d’ailleurs !

Au bilan : il est possible d'aller mouiller dans la lagune d'Avéro en se présentant de préférence à l'étal de haute mer, par houle modérée (1,5 à 2 m) et par temps calme. Attention, les courants au jusant peuvent atteindre 8 kt...
La tenue de notre ancre à Sao Jacinto sur des fonds de vase noire s'est révélée excellente.

2 commentaires:

  1. Salut !
    Comme vous le voyez, je suis ... maintenant ...
    Alors cette pâtisserie ??? Rien à voir avec un crumble aux pommes avec farine de riz ... mais ça donne quoi ce mélange d'autant d’œufs et de sucre ???
    Les photos sont magnifiques ...
    Le vent un peu capricieux ... Par ici, c'est le soleil qui nous casse les pieds ... Il vient et repart ... et l'eau, ça mouille !!!
    Bises,
    MPS

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  2. Les pâtisseries sont assez écœurantes mais bonnes.

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